Problèmes d’érection à 70 ans : quand et comment en parler ?

On estime que les problèmes d'érection à 70 ans peuvent toucher 53% des hommes. Or, on pourrait penser (à tort) que la sexualité s’arrête avec l'âge. En réalité, il s'agit d'un cliché ! Car beaucoup de femmes et d'hommes ont une sexualité épanouie, même à 70, 80 ans ou plus.

Malgré tout, il faut pouvoir parler, lorsqu’on rencontre des troubles sexuels. Les problèmes d’érection à 70 ans sont assez fréquents, pour divers facteurs que nous aborderons : évènements de santé, accumulation de facteurs bénins, etc.

La notion de satisfaction est au cœur de ce problème : c’est seulement si le patient estime que la qualité de son érection est insuffisante – et qu’il souffre dans sa sexualité – qu’une consultation en ligne avec un sexologue est conseillée.

Un diagnostic de dysfonction érectile se fait uniquement lors d’un entretien avec un médecin. Il n’y a donc pas d’unité de mesure particulière.

Les sociétés scientifiques de médecine sexuelle définissent la dysfonction érectile comme « une difficulté ou une impossibilité à obtenir ou maintenir une érection (de façon récurrente ou permanente) suffisante pour un rapport sexuel satisfaisant ».

C’est donc bien la notion de satisfaction qui au cœur du diagnostic : si le patient ressent de la souffrance, et estime que son érection a changé, le médecin à l’aide d’un interrogatoire plus précis, évaluera les degrés du trouble érectile : trouble léger, modéré ou sévère.

Toutefois, il faut au moins attendre 3 mois, pour pouvoir dire qu’une impuissance masculine existe. Et ce pour une raison simple : tous les hommes ont des périodes de leur vie où la qualité de leur érection est moins bonne.

Ne pas avoir d’érection occasionnellement n’est pas un problème en soi, mais attention tout de même à ce que ça ne devienne pas trop fréquent : même les problèmes d’érection légers ne doivent pas être pris à la légère.

Un trouble léger fait aussi partie de la définition de la dysfonction érectile. Par exemple, si vous avez une perte d'érection pendant l'acte de manière systématique.

Enfin, soulignons le fait qu’un problème d’érection ne nécessite pas forcément d’être soigné, si la personne estime que ce n’est pas une gêne dans sa vie ou sa sexualité.

Mais un bilan peut s’avérer utile pour vérifier que la dysfonction érectile ne cache pas une autre pathologie. Si vous avez un doute, consultez en ligne un médecin sexologue.

En réalité, il est possible d'avoir des relation sexuelles à tous les âges ! Le vieillissement entraîne parfois des adaptations, mais si le désir est présent, on peut faire l'amour pendant très longtemps.

Donc, cela dépend des couples et des personnes ; certains font encore l'amour plusieurs fois par semaine, d'autres plusieurs fois par mois… Des couples vivent aussi très bien sans sexualité, bref, il n'y a pas vraiment de normes.

On estime cependant que plus de la moitié des personnes de plus de 70 ans continuent d'avoir une vie sexuelle !

La dysfonction érectile est un problème sexuel fréquent et peut avoir des origines multiples et variées. Elle concerne tous les hommes, de tous les âges, même si un problème d'érection à 40 ans est moins fréquent qu'après la quarantaine.

Après la cinquantaine, la dysfonction érectile est principalement due à deux facteurs : les évènements de santé et l’accumulation de facteurs bénins.

On estime par ailleurs qu’un homme sur deux serait concerné par un trouble érectile après 50 ans.

Pour davantage d'informations, comprendre ces causes ou recevoir un traitement, vous pouvez consulter en ligne un médecin sexologue.

Même si les causes des problèmes d’érection varient d’un homme à un autre, nous pouvons identifier globalement les principaux facteurs.

L’une des premières causes est liée aux maladies chroniques ou aux évènements de santé.

Parmi les maladies chroniques pouvant gêner l’érection, citons :

• La maladie diabétique ;

• L’hypertension artérielle ;

• Une maladie cardiovasculaire ;

• Des maladies neurologiques chroniques ;

• Une maladie digestive ;

• La maladie cancéreuse ;

• Des maladies rhumatismales.

Toutes ces maladies peuvent altérer la qualité des artères nécessaire au bon fonctionnement neurologique du pénis. Sans oublier qu’elles induisent généralement de la douleur et un mal-être ; ce qui est globalement mauvais pour la sexualité.

Par ailleurs, un événement de santé brutal peut aussi déclencher des troubles sexuels : comme un AVC, une opération de la prostate, des fractures au niveau du bassin, une opération de la vessie…

Tous ces évènements de santé interagissent aussi avec la mécanique de l’érection ou provoquent un état psychologique défavorable à l’excitation ou à la libido.

La prise en charge sera donc double : d’abord soigner ces évènements de santé, tout en traitant le problème sexuel.

C’est peut-être le cas de figure le plus fréquent de nos jours : il s’agit de l’accumulation de plusieurs facteurs bénins, qui vont finir par provoquer une dysfonction érectile.

Nous savons que les artères ont tendance après 50 ans à perdre un peu en souplesse, et la circulation sanguine est donc moins bonne dans le pénis.

Mais si en plus de ça, on rajoute des facteurs comme un tabagisme plus ou moins ancien, un manque d’activité sportive, ou une prise de poids liée à l’âge, la situation artérielle se dégradera systématiquement.

D’autres hommes vont éprouver des difficultés physiques modérées, mais vont également rencontrer des difficultés psychologiques en même temps : du stress, de l’anxiété, des problèmes familiaux ou dans le couple…

Tous ces petits facteurs pris ensemble pourront donner lieu à des problèmes d’érection, bien que pris séparément, ils ne soient pas forcément gênants.

Pour ces différentes raisons, il est conseillé d’agir sur tous les facteurs en même temps, et pas uniquement sur l’âge, le tabac ou la prise de poids etc.

Toute action positive (physique et mentale) aura un effet positif sur l’érection.

Le traitement sera donc mixte : soigner les causes des troubles de l’érection et en même temps soigner l’érection. Les traitements sont de nos jours efficaces, sans risques, et les médecins connaissent bien ce genre de difficultés.

À la moindre souffrance psychologique, il est conseillé d’en parler avec un médecin sexologue.

Certains adaptent leur sexualité à leurs troubles érectiles, alors que ceux-ci se soignent très bien ! Et comme nous l’avons dit, les médecins peuvent agir sur plusieurs facteurs, et favoriser le bien être d’un patient.

Un problème érectile peut aussi cacher d’autres maladies cardiovasculaires ou neurologiques ; il est donc toujours préférable d’avoir un diagnostic. Surtout si on semble en bonne santé (alimentation, hygiène de vie, sportif) sans maladies chroniques ou évènements de santé graves.

Le tout est de ne pas rester seul, et si une consultation en cabinet peut être difficile, vous pouvez consultez en ligne un médecin sexologue, spécialiste des questions d'érection, de libido et d'éjaculation précoce.