Comment traiter la calvitie chez la femme ?
Beaucoup moins connue que celle des hommes, la calvitie chez la femme est une affection capillaire qui malmène la santé mentale de plus d’une. Et si elle est moins médiatisée que la calvitie masculine, elle est loin d’être rare. En effet, rien que sous la forme d’alopécie androgénique, la calvitie touche 20 % des femmes et ce chiffre serait en hausse ces dernières années. Chez la femme, la calvitie peut prendre diverses formes qui déterminent les traitements adaptés. Découvrez ici plus de détails sur ces derniers.
- La calvitie chez la femme : comment la reconnaître ?
- Calvitie chez la femme : comment lutter contre la calvitie localisée ?
- Comment soigner une chute de cheveux irrégulière ?
- Calvitie chez la femme : comment traiter une alopécie régionale ?
- Comment soigner l’alopécie frontale post-ménopausique ?
- Comment traiter une calvitie d’origine traumatique ?
- Comment soigner une perte de cheveux diffuse ?
- Comment remédier à l’effluvium telogen chez la femme ?
La calvitie chez la femme : comment la reconnaître ?
Chez l’être humain en général, le cycle de vie normal du cheveu comprend une phase au cours de laquelle il y a perte de cheveux. Par jour, on compte entre 40 et 100 cheveux qui chutent de façon normale et spontanée. La calvitie survient lorsque la perte de cheveux dépasse ce quota et se manifeste clairement par une modification anormale de la chevelure.
La calvitie féminine désigne une chute de cheveux accrue et continue. Des facteurs psychologiques et biologiques peuvent l'empirer. Progressivement, elle entraîne une perte de densité de la chevelure. À son stade ultime, le cuir chevelu présente une ou plusieurs zones dégarnies.
Selon la forme et la cause de la calvitie, celle-ci peut être passagère ou prolongée. Dans le premier cas, la repousse des cheveux peut être spontanée ou boostée par des interventions médicales. Mais dans le cas d’une calvitie chronique, le risque d’aggravation est grand et le mal doit donc être intercepté au plus tôt par un traitement adapté.
Quoi qu’il en soit, il ne faut pas attendre qu’une chute de cheveux inhabituelle prenne de l’ampleur ou dure avant de consulter un médecin spécialisé. Plus vite le diagnostic est posé, plus les chances de guérison sont grandes. Pour cela, il existe des traitements capillaires spécialisés qui aident la patiente à retrouver sa chevelure saine et bien garnie.
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Calvitie chez la femme : comment lutter contre la calvitie localisée ?
Lorsque le cuir chevelu présente une ou plusieurs zones bien délimitées et sans chevelure, on parle alors de chute de cheveux localisée. Les plaques ainsi formées représentent un bout de cuir chevelu lisse. De façon générale, cette forme d’alopécie débute par la formation d’une seule plaque puis se poursuit par l’apparition de nouvelles plaques. Par exemple, on peut observer une perte de cheveux au devant du crâne chez la femme.
Ces dernières convergent ensuite entre elles à plus ou moins grande vitesse. À un certain stade d’évolution, une très grande partie du crâne peut être impactée. Cette forme de perte de cheveux doit faire penser à une pelade.
L’alopécie areata (pelade) est une maladie auto-immune caractérisée par une fabrication d’anticorps dirigés contre les follicules pileux. On l'associe fréquemment à d’autres maladies de la même catégorie, notamment celles qui touchent la thyroïde chez la femme. Dans la pelade, l’alopécie est dite non cicatricielle parce que les cheveux sont en mesure de repousser.
Il faut savoir que le stress et l’anxiété ne sont pas des causes d’alopécie en plaque (pelade). Toutefois, ils peuvent contribuer au déclenchement ou à l’aggravation de la maladie. On les considère donc comme des facteurs favorisants ou aggravants. Aussi, la pelade chez la femme peut entraîner une chute de poils du visage ou du corps en plus de la perte de cheveux.
Traitement de la pelade
Dans certains cas, les lésions engendrées par l’alopécie areata (pelade) guérissent de façon spontanée. Mais il existe également des traitements de la pelade dont les résultats sont plus concluants sur des lésions de petite taille datant de moins de 2 mois.
Les traitements médicamenteux comprennent essentiellement des corticoïdes par voie générale ou locale. Ces composés prêtent leurs propriétés d’anti-inflammatoires et d’immunosuppresseurs à l’organisme pour mettre fin au processus engendré par l’alopécie en plaque.
Le dermatologue peut également prescrire une puvathérapie qui a des effets immunosuppresseurs. Cette thérapie consiste à appliquer des rayons UV sur les plaques de pelade. Sous traitement (ou de façon spontanée), il faut généralement quelques semaines pour observer une repousse des cheveux dans ce cas d'alopécie chez la femme. Cependant, les cas de récidive sont fréquents chez les personnes ayant souffert d’alopécie areata.
À lire aussi : dermite séborrhéique et perte de cheveux
Comment soigner une chute de cheveux irrégulière ?
Si vous souffrez de calvitie, les zones de chute de cheveux chez la femme peuvent prendre un aspect irrégulier. Autour de ces zones ou en leur sein, vous remarquerez des lésions inflammatoires telles que les croûtes, les pustules ou les squames. À cela s’ajoute une irritation se manifestant essentiellement par des démangeaisons. Face à ces manifestations, il est probable que votre calvitie soit liée à :
- un lupus chronique ;
- un lichen plan pilaire ;
- une folliculite décalvante.
Ces trois maladies sous-jacentes donnent lieu à une alopécie cicatricielle. Autrement dit, une fois qu’ils chutent, les cheveux ne vont plus repousser. En consultant au plus tôt un dermatologue, vous lui donnez la possibilité de prescrire des traitements pour stopper ou limiter l’extension des lésions.
Les médicaments utilisés pour traiter l'alopécie cicatricielle sont essentiellement des corticoïdes et des antibiotiques. On peut utiliser d’autres types de produits pharmaceutiques en fonction de l’affection en cause.
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Calvitie chez la femme : comment traiter une alopécie régionale ?
On qualifie la chute de cheveux comme régionale lorsqu’elle touche d’emblée toute une région du cuir chevelu (sommet du crâne, front, tempes, etc.). De façon progressive, le sommet du cuir est clairsemé et la raie centrale s’élargit de plus en plus.
De part et d’autre du front, les cheveux sont de moins en moins présents et de petits cheveux peinent à pousser à l’avant de la tête. Il est important de faire attention à cette dernière manifestation, car elle est souvent banalisée et considérée comme normale. Face à tous ces signes, l’alopécie androgénique est la forme de calvitie à laquelle il faut penser.
L’alopécie androgénétique chez la femme est l’une des principales causes de perte de cheveux. Elle n’entraîne jamais de calvitie totale puisque les cheveux situés sur la ligne frontale, la nuque et les tempes restent en place.
L’alopécie androgénique généralement héréditaire chez la femme associe souvent deux facteurs : réceptivité accrue des racines capillaires aux androgènes (notamment les hormones mâles) et prédisposition des cheveux à subir cette stimulation. Mais elle peut également être liée à des troubles hormonaux.
Cette forme de calvitie se déclenche généralement à la puberté, la maternité, la pré-ménopause ou la ménopause. Elle peut aussi être stimulée par une phase de stress intense ou de troubles alimentaires (provocant des carences nutritionnelles). Le stress et l’alimentation peuvent aussi aggraver la maladie au lieu de favoriser simplement son déclenchement.
Traitement de l’alopécie androgénique
Généralement, on utilise Minoxidil pour traiter cette forme de calvitie. Ce produit demande une application locale continue et s’avère donc contraignant pour de nombreuses patientes. Malheureusement, le minoxidil a une efficacité limitée. Elle est variable en fonction des personnes et moins concluante dans les cas évolués.
Le minoxidil est en vente libre en pharmacie, mais la sécurité sociale ne le rembourse pas. D’ailleurs, il faut faire attention au choix du dosage (Minoxidil 2 % et Minoxidil 5 %). Celui de 5 % est réservé aux calvities masculines et n’est pas plus efficace que le 2 % chez les femmes.
Lorsque l’alopécie androgénique survient brusquement chez une femme ménopausée, il est fort probable qu’un trouble hormonal (ovaires ou surrénales) soit en cause. Dans ce cas-là, le traitement sera différent et fonction de l’étiologie (cause) détectée.
Comment soigner l’alopécie frontale post-ménopausique ?
Chez les femmes ménopausées, l’alopécie peut prendre un aspect en bandeau. Ce dernier se traduit par une perte de cheveux chez la femme allant d’une oreille à l’autre en passant par le front. La chute est symétrique, progressive et s’associe généralement à une perte de sourcils. Le tout donne donc l’impression que la ligne d’implantation de leurs cheveux recule.
Cette forme d’alopécie s'appelle l’alopécie frontale fibrosante ou alopécie frontale post-ménopausique. Elle est due à une forme de lichen plan pilaire et est cicatricielle (les cheveux perdus ne repoussent pas).
Dans le cadre du traitement d’une alopécie frontale fibrosante, le dermatologue peut instaurer une prise de corticoïdes et d’antibiotiques pour stopper ou limiter l’extension des lésions.
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Comment traiter une calvitie d’origine traumatique ?
De nombreux gestes de coiffure peuvent favoriser la chute des cheveux : tractions (tresses africaines, chignons serrés, etc.), brushings, utilisation excessive de fer à lisser ou autres appareils chauffants pour cheveux, shampoings agressifs ou inadaptés, etc.
Souvent, une repousse normale suit cette perte de cheveux traumatique. Mais lorsque les traumatismes se répètent, ils peuvent à terme entraîner une disparition définitive des cheveux touchés.
Le seul moyen de combattre cette forme de calvitie est la correction des gestes traumatiques. Par exemple, pour les tresses africaines, il est toujours possible d'en faire. Mais il faudra demander à votre coiffeur/coiffeuse de relâcher les zones de traction même si cette technique peut diminuer la durée de vie des tresses.
Comment soigner une perte de cheveux diffuse ?
La chute diffuse concerne l’ensemble du cuir chevelu, qui perd progressivement en densité. Lorsqu’elle survient avant la ménopause, il faut penser à une carence en fer (généralement liée à des menstrues abondantes). Un désordre thyroïdien ainsi que des carences alimentaires peuvent également être en cause.
Le traitement de la calvitie chez la femme repose sur la cause identifiée. Pour cela, le médecin prescrira sans doute un bilan complet incluant une analyse visant à doser le fer.
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Comment remédier à l’effluvium telogen chez la femme ?
L’effluve télogène est une forme de calvitie chez la femme liée au dérèglement du cycle capillaire. La perte de cheveux est abondante, non localisée et se prolonge généralement sur deux à quatre mois. Elle survient souvent en cas de : stress intense, accouchement, fausse couche, IVG, arrêt d’une pilule contraceptive à base d’œstrogène, intervention chirurgicale sous une anesthésie générale.
Elle peut aussi être liée à une maladie infectieuse majeure (grippe, typhoïde, scarlatine, abcès dentaire, angine), un choc affectif violent (accident, décès d’un proche, séparation), un régime alimentaire drastique entraînant des carences importantes (en vitamines et autres nutriments).
L’effluve télogène a l’avantage d’être temporaire, mais la guérison peut être accompagnée par une prise en charge adaptée. Celle-ci peut inclure une mésogreffe, un traitement PRP pour les cheveux, une mésothérapie capillaire, un microneedling, des produits cosmétiques (lotions antichute, etc.) et un rééquilibrage nutritionnel (avec ou sans compléments alimentaires capillaires) si nécessaire.
Outre toutes ces formes de calvitie féminine, l’alopécie, particulièrement dans le cas d'une alopécie chez une femme jeune, peut faire partie des effets secondaires d’un médicament. C’est par exemple le cas dans le cadre de la chimiothérapie, de certains traitements anticoagulants, hypocholestérolémiants, antihypertenseurs, etc. Les chutes de cheveux sont généralement réversibles à l’arrêt du médicament.
Enfin, lorsque la patiente n’est pas satisfaite par les autres traitements anti chute de cheveux, la greffe de cheveux peut être une solution en dernier recours. Toutefois, la sécurité sociale ne la rembourse pas. En outre, les implants capillaires et les perruques (naturelles ou semi-naturelles) constituent une bonne alternative.